Kimolos a été exceptionnellement préservée du tourisme. On n'y ferme pas la porte à clé et l'on y salue généralement quiconque on croise dans la rue. Au mois d'août on atteint à l'arrivée du Ferry ceux qui débarquent, non pas pour pêcher des clients pour ses chambres à louer mais pour revoir ses amis et proches qui peuvent parfois arriver de loin (États Unis, Canada, Australie...).
Pour le reste de l'année, la vie a peu changé durant les 50 dernières années. C'est le meilleur moment pour visiter l'île; vous trouverez plus d'ânes que de voitures et vos enfants pourront jouer en parfaite sécurité -le seul danger serait de se perdre un peu dans les ruelles. Cela vous sera presque inévitable de prendre connaissance des voisins, même si vous ne parlez point le grec. Les gens de l'île vous paraîtront ouverts, sympathiques et accueillants.
Montrer de la considération pour les coutumes locales sera pleinement appréciée: il suffirait d'apprendre à dire "Kalimera" et "Kalispera" et à être patient avec la lenteur par laquelle Kiria Katina prépare le café grec "comme il faut" (il est conseillé de le boire aussi lentement). Essayez également de tenir compte de l'économie de l'environnement local: ne pas dépenser beaucoup d'eau, limiter ses déchets ménagers au minimum et vous vous ferez simplement partie de la vie de l'île.
Comment accéder à Kimolos
Il y a quatre options pour atteindre l'île:
- Par bateau direct du Pirée. Les bateaux de la ligne des Cyclades occidentales font escale à Kimolos deux fois par semaine l'hiver et presque tous les jours l'été. Le voyage dure 8 à 10 heures et les billets commencent à 30 euros. Pour connaître les horaires vous pouvez visiter le site du ministère de la marine mais il est préférable de venir en contact avec les compagnies pour si jamais les horaires sont modifiés.
- Par bateau hydrofoil-glisseur de Aegean Speed Lines du Pirée. Le voyage dure 5 heures et les billets commencent à 48 euros (la ligne est ouverte seulement en juillet et août).
- Par bateau de grande vitesse du Pirée à Milos. Ce voyage dure 4,5 heures. Milos étant une grande île, il y a plusieurs bateaux par jour. Vous trouverez des taxis pas très cher pour aller de Milos à Polonia, au nord de l'île et prendre le petit ferry qui assure la liaison avec Kimolos (Psathi, le port principal) pour 2 euros (20 minutes de traversée) 4 fois par jour mais pas après le couché du soleil. Si vous perdez ceci vous pourrez encore faire appel à un taxi-boat à des prix partant de 30 euros. Tel. pour les taxi-boats: 22870 51437 & 69722 72111 et pour des caïques : 22870 51385 & 22870 51061.
- Par avion de Olympic Air d' Athènes à Milos. Le vol dure 20 minutes et coûte 60 euros. Le vol à bord d'un petit avion offre (si vous n'avez pas peur, sachez toutefois qu'il s'agit d'une des compagnies les plus sûres au monde) une superbe vue sur l'archipel. L'aéroport se trouve à quelques kilométrés de la ville et les taxis y sont toujours.
Pendant tout l'été les Cyclades sont dominées par le fameux Meltem, un vent du nord frais et sec qui souffle toute la journée avec son pic dans l'après-midi et baisse dans la nuit. Même s'il arrive parfois à être très fort, les lignes de bateaux en sont rarement annulées ou retardées. Le port de Psathi arrive en revanche à être impraticable, surtout pour le petit ferry par de forts vents du sud mais cela n'arrive généralement que l'hiver. Ces jours, de petits bateaux assurent la liaison avec milos. Vous pourrez toutefois consulter le bulletin de météo le plus fiable sur le site du service national météorologique.
Vie locale
Deux boulangeries dans le Chorio fournissent un excellent pain rustique chaud mais il est préférable de s'y rendre dans la matinée pour être sûr d'en avoir. Vous y trouverez les traditionnelles ladenia (sorte de pissaladière), kolokythenia et tyrenia (tartes salées aux courgettes et au fromage) qu'il ne faudra pas manquer de déguster. Les deux supérettes ont presque tout ce que vous ne trouverez pas à l'épicerie de Kyrios Antonis, à 20 mètres de la maison qui dispose aussi d'une quincaillerie impressionnante dans une chambre à part. Sa fille passera au boucher d'un peu plus loin les commandes d’excellentes viandes et fromages locaux. Pour encore mieux, s'adresser à Kyria Eleftheria qui habite dans la citadelle et élève dans l'île de Polyaigos des chèvres sauvages à la viande ferme, parfumée de thym -leur seule nourriture. Quelques jours dans la semaine un pêcheur passera en camionnette vendre au Chorio la pêchée du jour. Vous ne trouverez pas dans l'île des journaux ou livres étrangers, des vêtements ou des marques de cigarettes spéciales.
Les plages sont accessibles à pied ou en vtt mais aussi en bus local. A Aliki et Prassa il y a une taverne à coté de la plage et à Bonatsa une cantine. A Psathi deux tavernes, une "moderne" cafétéria et un café à l'entrée du port qui, pendant les mois "dures" de l'hiver ouvre un peu avant chaque arrivée de ferry de sorte que l'on en puisse observer la manœuvre mais, surtout, savoir le premier qui "est arrivé". En fin d'après-midi, à "Kampos", le café traditionnel de Kyria Katina, on peut siroter une infusion d'herbes locales cueillies et la nuit tombée, au Chorio on a le choix entre taverne, souvlaki (galettes farcies de brochettes grillées), crêpes, pizza et/ou un cocktail dans un des deux bars -un à musique grecque et un autre à musique occidentale. Pour encore plus tard, une boîte ouvre seulement au mois d'août, à deux kilomètres de la ville.
Le site officiel de la collectivité locale pourra vous fournir d'autres informations sur l'île.